Mercredi 15 novembre, le procès du médecin rwandais Sosthène Munyemana, poursuivi pour « génocide », « crimes contre l’humanité », « complicité » et « participation à une entente en vue de la préparation » de ces crimes, a atteint sa vitesse de croisière avec les témoignages de deux historiens, Stéphane Audoin-Rouzeau et Hélène Dumas. Devant des jurés très attentifs, le directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) a rappelé la signification universelle du génocide des Tutsi du Rwanda tandis qu’Hélène Dumas (CNRS) soulignait la cruauté particulière des crimes et leur impact sur les survivants, notamment ceux qui étaient en 1994 des enfants. Par Jean-François DUPAQUIER La salle Victor-Hugo de l’ancien palais de justice de Paris, sur l’ile de la Cité, offre un cadre contraint à ce septième procès pour génocide en France. La salle est trop petite pour accueillir tout le public. Ses panneaux lambrissés en chêne mouluré, surmontés d’une voûte bleu clair ornée de guirlandes de feuilles en stuc blanc semblent marquer l’épuisement d’une machine administrative étriquée, vieillotte, incapable de répondre à la soif de justice que suscite « le crime des crimes ». Le faux-semblant des fastes d’antan renvoie à un accusé campé dans des postures peu vraisemblables.

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