Après l’attentat de Grand-Bassam en 2016, la Côte d’Ivoire a enregistré une série d’attaques terroristes entre 2019 et 2021. Si le pays a depuis, réussi à contenir les attaques, la menace reste constante et exige de l’Etat de renforcer son dispositif de lutte contre le fléau extrémiste. En Côte d’Ivoire, l’orpaillage illégal et le commerce de bétail font partie des principales sources de financement des groupes extrémistes. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport de l’Institute for Security Studies (ISS) sur les liens entre le terrorisme et les activités illicites dans le pays des éléphants. L’étude disponible sur la plateforme Ecofin Pro et qui a ciblé les régions septentrionales de la Côte d’Ivoire, frontalières du Burkina Faso, du Ghana et du Mali, indique que l’arrivée des groupes extrémistes dans cette région marquée par une forte présence des activités d’orpaillage a fait grimper les inquiétudes concernant des liens possibles entre le secteur et l’insécurité.
