L’exploitation du gisement de Simandou est bloquée depuis des décennies, en raison notamment d’affaires de corruption et de l’état du marché mondial du minerai de fer. Depuis 2021, une nouvelle dynamique semble à l’œuvre avec le président Doumbouya, qui veut voir le projet entrer en production en 2025. La lenteur administrative chinoise retarderait le développement de deux des quatre blocs du gisement de fer Simandou, détenus par Rio Tinto en Guinée. C’est du moins ce que rapporte l’agence de presse Reuters cette semaine, expliquant que les partenaires chinois du groupe minier anglo-britannique n’ont pas encore obtenu l’approbation de Pékin pour débloquer une partie des fonds nécessaires aux travaux.